Facilitez-vous la rando avec RandoPass et GR @ccess ! GO!
Mon GR®

Le site de la
Randonnée Itinérante

La meilleure protection contre le froid : la première couche thermique

Lors de vos randonnées, la première couche de vêtement, au contact de la peau, vous garantira protection contre le froid et confort dans le mouvement. On l'appelle aussi la première couche thermique.

La tactique des “trois couches” est depuis longtemps privilégiée en randonnée : une première couche confortable et respirante, une seconde chaude (doudoune ou polaire), une dernière pour l’isolation contre le vent et l’humidité (la “Gore-Tex®” ou équivalent, une veste membranée). Le choix de la première couche thermique n’est pas le plus simple ! Parfois négligée, elle est cependant cruciale, notamment pour ne pas avoir froid.

Couche thermique de vêtements en randonnée - Conseils MonGR - Crédit photo : Raidlight - Cyrille QuintardLe principe : garder la peau au sec

La première couche sera directement en contact avec la peau. C’est donc elle qui apportera le confort primordial. Elle devra garantir la bonne chaleur : en permettant l’évacuation rapide de la transpiration, elle permettra à la peau de rester au sec. C’est essentiel pour lutter contre le froid. Si vous restez mouillés, vous aurez froid.

>> Conseil : comment soigner les ampoules aux pieds ?

Une question de confort et de liberté de mouvement

D’autre part, la première couche thermique devra être agréable au toucher et confortable sur la peau. Elle devrait aussi être ajustée près du corps quand les températures sont froides mais sans gêner les mouvements. Il faudra se garantir des frottements et des irritations et tester les matières qui conviennent à votre épiderme, la partie externe de votre peau.

Différents choix selon la température

Le choix de la première couche sera différent en fonction de la température.

Par temps chaud ou tempéré, c’est facile : un Tee-shirt, de coupe classique ou cintrée, dans une matière adaptée à la pratique, suffira généralement. Par temps froid, il faudra veiller à utiliser un vêtement technique qui vous garantira à la fois chaleur et protection tout en restant respirant. Elle devra permettre une excellente évacuation de l’humidité.

Les manches longues seront sans doute à privilégier lorsque le thermomètre descend sous les 10 degrés. Par temps très froid, on adoptera cette première couche en bas aussi.

Certaines marques ont développé des fibres adaptées au froid, qui utilisent même l’humidité corporelle pour produire de la chaleur par un procédé chimique !

Hoka

Textiles naturels ou synthétiques ?

Encore plus que pour les autres éléments de la panoplie du randonneur, la question du choix des fibres se pose. Outre les qualités hydrophobes (qui permettent l’évacuation de l’humidité) et respirantes des différentes fibres, le confort et la douceur du contact sont donc importants.

Pour le premier aspect, les fibres synthétiques et technologiques tiennent la corde. Pour le confort, les fibres naturelles sont souvent plébiscitées. La laine Mérinos est particulièrement appréciée. Elle sèche moins vite que le polyester mais elle est agréable et ne sent pas mauvais après plusieurs jours sans lavage, un avantage pour certains treks.

D’autres fibres végétales, issues du coton ou de l’eucalyptus, commencent à présenter des propriétés de respirabilité et de séchage satisfaisantes.

Pour contre-attaquer, certaines fibres synthétiques offrent désormais un confort plus douillet et proche des matières naturelles.

Le choix reste donc ouvert.

En bref

  • La première couche doit vous garder au chaud et au sec.
  • Privilégiez les fibres respirantes qui évacuent l’humidité.
  • Adaptez votre choix au climat.
  • Testez les textiles qui vous conviennent avant de partir plusieurs jours.
  • Partez avec une première couche pour la marche, une autre de rechange pour l’étape ou le bivouac.