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Le site de la
Randonnée Itinérante

GR® 76 : la douceur des monts du Beaujolais

Département
Rhône
Durée
4 jours
  • Jour 1
  • Jour 2
  • Jour 3
  • Jour 4
  • En bref
  • Conseils
  • Infos pratiques

Le GR® 76 pousse la porte d’une campagne généreuse, plus réputée pour son vignoble que pour ses sentiers de randonnée, mais qui réserve néanmoins au marcheur de jolies surprises, au cœur de villages pétris d'histoire. Après avoir longuement hésité entre vallée de la Saône et monts du Beaujolais, l’itinéraire plonge enfin vers le pays des « pierres dorées », là où le gamay donne le meilleur de lui-même.

randonneur
Journaliste et accompagnateur en montagne, Johannes Braun partage son temps entre reportages pour des magazines spécialisés et encadrement de treks dans les Alpes. Tour à tour marcheur solitaire et passeur d’histoires, il trouve dans le voyage à pied un moyen de revenir à l’essentiel : la beauté de la nature et celle des rencontres.
Jour 1

Grande du Bois > Avenas

La roche calcaire de Solutre et ses vignobles environnants © Jon Arnold Images / HEMIS

La roche calcaire de Solutre et ses vignobles environnants. © Jon Arnold Images / HEMIS

La veille du départ, à la Grange du bois

Les vendanges semblent loin. Depuis un mois déjà, le jus des raisins de Pouilly est entre les mains expertes des viticulteurs. Fatigués d’avoir tant produit, les ceps ont enfilé leur habit d’automne. D’abord de rouge, puis de ce jaune vif qui illumine les alentours de la roche de Solutré. Émergeant de la mer de vignes, le « navire pétrifié » décrit par Lamartine, toise la vallée de la Saône du haut de ses millions d’années. À l’aune des temps géologiques, les quelques millénaires d’histoire humaine semblent bien peu de chose. Chasseurs du paléolithique, éleveurs du moyen-âge…jusqu’aux viticulteurs d’aujourd’hui, chacun a pourtant gravé son empreinte dans ce paysage. Un rayon de soleil serait la cerise sur le gâteau. Mais la nuit tombe tôt en cette période de l’année laissant aux lampadaires de Mâcon le soin d’éclairer la vallée. Depuis le petit hameau de la Grange du Bois, les lumières de la ville semblent déjà loin. Il est temps de filer se mettre au chaud.

Jour 1 : De la Grange du Bois à Avenas

Après plusieurs jours de froid et de pluie, le soleil a choisi ce matin pour pointer le bout de ses rayons. Seconde après seconde, les teintes froides de l’aurore cèdent aux tons ocres. Un dernier regard vers la Saône et Loire et nous nous faufilons dans les ruelles du hameau pour grimper dans le bois. Il y a deux semaines à peine, les arbres étaient encore bien habillés, profitant de la douceur de septembre pour maintenir le paysage dans une illusion d’été. Le froid est arrivé d’un coup, forçant la sève à se replier dans les centres vitaux et laissant les feuilles mourir de leur belle mort. Éclairées par la lumière rasante, celles des châtaigniers dévoilent en filigrane leur squelette nervuré. Nous émergeons du bois peu avant le hameau de Prémessin. Dans les prés, deux belles vaches partagent une herbe bien grasse avec un troupeau de chèvres à la robe sombre. Quand les unes se montrent curieuses, les autres ruminent, imperturbables. Le chemin se faufile entre deux haies, et repart en sous-bois en direction de Cenves. Un vallon émaillé d’habitations éparses et de quelques grands corps de ferme apparaît entre les taillis. Même si chaque année quelques touristes s’égarent de la roche de Solutré voisine, l’agriculture reste la principale activité dans cet arrière-pays qui revendique « 1000 chèvres pour 300 habitants ». On grimpe vers le village pour tomber nez à nez avec la Maison du fromage, véritable institution locale qui célèbre (et commercialise) depuis plus de trente ans le fameux Cenvard. Un exemplaire dans le sac, reste à passer dire bonjour à la Madone qui veille sur la colline puis à filer vers le col de Boubon pour se dégotter un coin à pique-nique. Les prés étant tous occupés, nous attendrons d’être en terrasse au-dessus d’Ouroux pour déguster nos produits locaux. Un joli clocher dont le toponyme latin, oratorium (le lieu où l’on prie), écorcha les oreilles des révolutionnaires au point qu’ils l’eurent rebaptisé « vallée civique ». La fièvre laïciste passée, le village eut tôt fait de retrouver son ancien nom et l’église fût agrandie, héritant au passage d’une étoile de David de près de 2 mètres de haut sur sa toiture. Une bizarrerie architecturale qu’un siècle et demi plus tard, personne n’est en mesure d’expliquer avec certitude. Le chemin s’élève à travers bois, pour aller creuser son sillon sur un beau plateau agraire dont les pommiers tendent au passant des fruits à croquer. C’est là, sans prévenir, que le GR® 76 se sépare de sa variante pour filer droit vers le sud. Majestueux fayards et trembles hésitants, noisetiers en rangs serrés et ronces désordonnées, une succession de tunnels végétaux nous guide jusqu’à la montée finale vers Avenas, notre étape du jour. Un verre de Morgon,une poêlée de cèpes fraichement cueillis en guise de bonsoir. Jusqu’ici rien à dire, le Beaujolais sait comment nous parler.

Jour 2

Avenas > Bonnevay

Le village de Cenves avec le Rontécolon en fond © Johannes Braun / HEMIS

le village de Cenves avec le Rontécolon en fond © Johannes Braun

L’ancienne voie romaine de Lyon à Autun facilita certainement les invasions Burgondes et Franques de la région. Il est tentant de faire le parallèle avec le ruban de goudron qui amène chaque jour son lot d’envahisseurs profiter de la vue (il est vrai magnifique) du col du Fût d’Avenas. Laissons donc ce dernier aux touristes motorisés, et filons à l’anglaise exercer nos privilèges de marcheurs sur les hauts de la montagne de Rochefort. Sans tarder, les arbres dévoilent la vue sur la vallée de l’Ardière, engoncée dans une épaisse gangue de brume matinale. La légende raconte que le site, autrefois occupé par un étang, fût asséché par le seigneur de céans après que son fils s’y soit noyé en emmenant boire ses chevaux. L’église érigée sur les lieux du drame ne tarda pas à attirer les habitants, constituant peu à peu la ville de Beaujeu, capitale de la région éponyme, le Beaujolais. Synonyme de mal de tête dans les milieux étudiants, l’appellation doit sa notoriété au vin de primeur qui profite chaque année en novembre d’une mise sur le marché anticipée pour inonder les zincs de Paris à Tokyo. C’est à travers les coteaux plantés de gamay que nous descendons lentement vers le fond de vallée. En ce matin d’octobre, les ruelles fleurent bon le calme. Tandis que nous remontons le ravin des Ruettes, le plafond tend à s’éclaircir. Le temps d’atteindre le sommet de Gonty et la vue se dégage enfin sur les contreforts de la Montagne de Rochefort. C’est là, entre vignes et forêt que les anciens résistants Suzanne et Victor Michon animèrent entre 1983 et 1998 une école associative devenue l’un des fers de lance de l’agriculture biodynamique. Nous montons nous perdre dans le bois de la Murette, le regard appelé par les rondes d’une buse variable. D’abord clairsemés, les arbres se resserrent, grandissent, jusqu’à ce sombre bois d’épicéas sorti tout droit d’un conte. La transition vers la hêtraie n’en est que plus saisissante. Tempéré par les volutes de brume qui stagnent entre les troncs, l’orange vif du feuillage verse dans les pastels. Guidés par le lointain martelage d’un pic, nous atteignons une crête portant les stigmates d’une récente coupe à blanc. Empilées face à la Croix de Bonnevay, les grumes attendent leur tour pour un aller simple vers la scierie.

Jour 3

Bonnevau > Sainte-Paule

Vue sur la vallée du Rhône depuis les environs de la Croix Rosier © Michel CAVALIER / HEMIS

Vue sur la vallée du Rhône depuis les environs de la Croix Rosier © Michel CAVALIER / HEMIS

C’est l’un de ces matins sans vent où de la vallée remplie de nuages n’émergent que les derniers mètres de la montagne. Où il suffit de descendre quelques pas peu pour se retrouver en plein néant et de remonter pour flotter au-dessus de la marée blanche. Ce que nous faisons en cette aube humide en attendant que le soleil ne vienne faire le ménage. Les Santaillers, le Pied du Bois, au gré des chemins de traverse s’égrènent les hameaux suspendus entre passé et présent. Il paraît que le Beaujolais gagne depuis quelques années les faveurs du Tout-Lyon, dont les jeunes cadres dynamiques viennent s’y marier à la belle saison. L’automne venu, les corps de ferme fraîchement ravalés ferment leurs volets, tandis que d’autres, croulant sous le poids des années, continuent de s’animer de bruits de basse-cour. Au col de la Croix Marchampt, le chemin se hisse à nouveau en crête. Après avoir joué les timides durant deux jours, voilà le Mont Blanc qui pointe à l’Est, dominant un large panorama sur les Alpes voisines. On ne s’arrache au lieu que contre la promesse de rester haut perché. Croix Rosier, Croix Montmain, Croix Desplaces, de col en col, le chemin dévoile tantôt la vue sur la Vallée de la Saône, tantôt sur les Monts du Beaujolais. Quand enfin le regard se porte vers le Sud, c’est pour profiter de la lumière du soir sur les campagnes de SaintCyr-le-Chatoux. Après avoir hésité toute la journée, il est temps de faire un choix. Ce sera l’ouest et une plongée au creux de ces montagnes rondelettes qui s’étirent vers le Massif Central. Au fond, n’est-ce par pour elles que nous sommes venus ? Au hameau du Chatoux apparaissent les premières maisons en pierres dorées, calcaire teinté d’oxydes de fer qui a donné son nom à ce coin de Beaujolais. La forêt cède à la vigne, et Sainte-Paule apparaît enfin dominant la vallée de l’Azergues. La saison touristique passée, l’animation se résume en une bonne tranche de rigolade au comptoir du café restaurant communal. Il est loin le temps où la Société des Mines du village rêvait de rivaliser avec celle de Saint Étienne.

Jour 4

Sainte-Paule > Tarare

Ternand, le village et le vignoble en automne © Hervé Lenain / HEMIS

Ternand, le village et le vignoble en automne © Hervé Lenain / HEMIS

On dit que c’est sur ces coteaux schisteux au sol pauvre et bien drainé que le gamay trouve sa meilleure expression car, paradoxe des gros producteurs, il lui faut souffrir pour donner un raisin de qualité. Déjà connu pour son fort rendement, le « vil et déloyal plant » était en passe de conquérir la Bourgogne au détriment du pinot noir quand Philippe le Hardi ordonna son arrachage jusqu’à Mâcon. Six siècles plus tard, il constitue l’âme du Beaujolais, à l’image de Sainte-Paule dont il couvre un quart de la surface et fait vivre autant d’habitants. Omniprésente, la vigne guide notre descente vers l’Azergues et le village voisin de Ternand. Perchée sur son promontoire rocheux, l’ancienne place forte des évêques de Lyon exhibe fièrement les ruines de son château. Si l’essentiel de fortifications ont disparu, les maisons agglutinées autour de l’église jouent aujourd’hui encore un refrain moyenâgeux. On remonte les étroites ruelles pour profiter de la vue depuis l’ancien chemin de ronde. Pour une dernière fois, monter à travers les vignes. Au crêt Verrière, le sentier plonge sans transition dans un épais sous-bois. Le broussailleux vallon du Brou sonne comme un répit avant de rejoindre la ville. À Pépy, de grands corps de ferme rappellent la place centrale de l’agriculture dans la périphérie lyonnaise. Si pendant l’âge d’or du textile, de nombreux paysans s’en furent vendre leurs bras aux industriels tarariens, l’histoire a donné raison au travail de la terre. C’est entre les pâturages jaunis par l’été, interpellés par les bêlements des brebis, que nous abordons l’ultime montée. Pour enfin voir le viaduc de Tarare apparaître entre deux arbres. Avec le déclin du textile Made in France, on ne donnait pas cher de la capitale française du rideau. Il y a pourtant des enfants qui courent dans ces ruelles, un marché qui s’anime et des clients à la pelle sur les terrasses des restaurants. Récemment, la plus importante brasserie de la région est même venue s’installer dans les anciennes teintureries. Un bon prétexte pour aller les visiter avant de reprendre le train qui relie depuis 1866 Tarare à la capitale des Gaules.

Ce GR® en bref ...

Tracé du GR 76Le GR® 76, ou (traversée des Mont du Beaujolais) s’étire sur 178,9 km entre Chagny en Saône et Loire et Affoux dans le Rhône. L’itinéraire décrit ici emprunte également pour partie le GR® 76A qui relie Saint-Vallerin en Saône-et-Loire au Mont Saint-Rigaud dans le Rhône sur 105 kilomètres.

Découpage : quatre étapes de 4h à 6h entre la Grange du Bois et Tarare.

  • Étape 1 : La Grange du Bois - Avenas (5h45 - 23 km) Montées et descentes entre bois, pâturages et villages. Une journée en forme de montagnes russes dans le Haut-Beaujolais, partie la plus rurale du parcours.
  • Étape 2 : Avenas - Bonnevay (4h - 16,5 km) Une balade au cœur du vignoble de Beaujeu, à la rencontre de la capitale historique de la région.
  • Étape 3 : Bonnevay - Sainte-Paule (6h - 24 km) Une longue et belle marche en crête, à cheval entre les vallées de la Saône et de l’Azergues.
  • Étape 4 : Sainte-Paule - Tarare (5h20 - 21,5 km) La traversée du pays des Pierres Dorées, son vignoble et ses villages perchés, avant de rejoindre Tarare, ex-capitale du rideau et point final de notre itinéraire.

Accès :

  • en voiture autoroute A6 jusqu’à Mâcon puis D54 et D31 jusqu’à la Grange du Bois.
  • en train arrêt à Mâcon-ville, puis navette jusqu’à Solutré-Pouilly ou arrêt à Mâcon Loché TGV puis taxi jusqu’à la Grange du Bois.

Dénivelés : malgré son classement en moyenne montagne, cette traversée du Beaujolais présente des dénivellations importantes. Comme toute randonnée itinérante, elle ne saurait être abordée sans un minimum d’entrainement. À noter que la variété des hébergements proposés sur le parcours permet souvent d’adapter la longueur des étapes.

Période : toute l’année même si les intersaisons sont de loin les plus agréables. En été, pensez à réserver vos hébergements à l’avance et le reste de l’année, à vérifier qu’ils soient ouverts.

Balisage : blanc et rouge, couleur traditionnelle des GR®. Régulièrement entretenu, le balisage est fiable sur l'ensemble du parcours.

Conseilsavant de vous lancer

Avertissements : Comme de nombreux itinéraires de randonnée, le GR® 76 traverse zones agricoles et terrains privés avec l’aimable accord de leurs propriétaires. Veillez à rester sur le sentier et respectez les récoltes.

Équipement : chaussures de randonnée à tige montante et semelle antidérapante, bâtons de marche conseillés.

À mettre dans le sac à dos : veste de pluie/coupe vent, veste polaire, doudoune fine, chapeau, bonnet, gants, lunettes de soleil, crème solaire, pharmacie, lampe de poche, gourde, aliments énergétiques.

Infospratiques

Contacts utiles

Hébergements et bonnes adresses :

  • Gîtes et chambres d’hôtes de la Grange du Bois, à Solutré Pouilly : à l’entrée du hameau, point de départ de l’itinéraire décrit.

Accueil : 3 chambres de 2 à 5 personnes avec salle de bains et WC privatifs. Un gîte pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes.

Tarifs : nuitée + pdj 45€ pour 1 personne, 55 € pour 2 personnes et 15 € par personne supplémentaire. Le gîte est loué à la semaine 320 € en haute saison (du 01/07 au 31/08) et 290 € le reste de l’année. Table d’hôtes sur réservation 16- 22 €.

Contact : lagrangedubois.webnode.fr - 03 85 35 85 28 - lagrangedubois71@gmail.com

  • L’auberge gourmande, à Avenas : au cœur du village, à proximité immédiate du GR®.

Accueil : 3 chambres de 2 à 6 personnes. Une suite familiale de 2 chambres (5 couchages).

Tarifs : nuitée + PDJ 25 € par personne / demi-pension 35 €

Contact : 06 66 37 90 00

  • Gîte de Bonnevay, à Marchampt : une ancienne ferme rénovée, à 600 m du tracé du GR®.

Accueil : 4 chambres doubles et deux chalets de 4 personnes (1 chambre double + 1 canapé lit dans le salon) avec accès à un espace bien-être (jacuzzi, hammam, bain à remous et saunas)

Tarifs : nuitée + PDJ 130 € pour deux en chambre double / 190 € pour quatre en chalet

Table d’hôtes sur réservation 25 € par personne.

Contact : 04 74 69 52 26

  • Domaine des Fonterouilles, à Sainte-Paule : dans un domaine viticole familial situé à 500 m du GR® en amont du village.

Accueil : un dortoir avec un lit double et six lits simples avec salle de bains et WC attenants.

Tarifs : nuitée + PDJ 23 € / repas 23 €

Fermé en janvier et pendant la période des vendanges.

Contact : 06 70 68 22 15 - info@beaujolais-jrpradel.com

  • Maison du fromage, à Cenves : réouverte début 2016 après trente ans de bons et loyaux services et une année d’interruption, cette institution locale vend fromages, miels, huiles, vins, bières artisanales, sirops, biscuits et autres produits régionaux. Ouvert les dimanches et jours fériés de 10h à 19h

Contact : 06 79 30 05 88

  • Maison du terroir Beaujolais, à Beaujeu : installé dans la fameuse maison à pans de bois de Beaujeu, ce lieu se décline en un espace de découverte de l’histoire et du patrimoine de la région, un lieu d’exposition artistique et une boutique de produits du terroir.

Ouvert 7j/7 du 1er mars au 31 décembre de 10h à 12h30 et de 14h à 18h, les dimanches et jours fériés de 10h à 12h30 et de 15h à 18h. Fermeture à 19h en juillet et août.

Contact : www.lamaisonduterroirbeaujolais.com - 04 74 69 20 56

  • Brasserie Ninkasi, à Tarare : c’est en 2012 que la brasserie Lyonnaise Ninkasi a déménagé sa production dans les anciennes teintureries de Tarare. La visite de la fabrique est l’occasion de découvrir l’un des monuments industriels de la ville…et de déguster l’une des 7 bières à la carte.

Bar ouvert les mardi et mercredi de 11h à 15h et du jeudi au samedi de 11h à 01h. Visite de la brasserie tous les samedis sans réservation à 15h et 17h.

Contact : ninkasi.fr - 04 81 00 10 02

  • Café restaurant la Cadole, à Sainte-Paule : pour un verre au bar ou pour déguster la cuisine maison côté salle, pour acheter une baguette ou compléter son pique-nique, on peut compter sur le café-restaurant communal.

Ouvert tous les midis sauf le mercredi, et les soirs les vendredis, samedis et dimanches.

Contact : 04 78 25 06 92

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