GR® 30 : l'appel de l'Auvergne - Partie 2
Reliant la chaîne des Puys du nord au sud en passant par une multitude de lacs et prenant la forme d'une boucle de 190 kilomètres, le GR® 30 offre une vision panoramique de ce qui se fait de plus beau en Auvergne.
1. La basilique d'Orcival
Une sucrerie classée monument historique
Niché dans la vallée du Sioulot, au Sud de la chaîne des Puys, la ville d'Orcival jouit d'un climat atypique portant à l'environnement naturel qui l'entoure une magnifique teinte verte. Blotties au milieu de ce décor, les habitations sur fond d'andésite et de lauzes se dévoilent, tout comme sa basilique qui les surplombe et fait la fierté locale. Véritable cœur palpitant de ce village, elle fait partie des cinq églises romanes dites « majeures ». Si certains y viennent pour se recueillir, d'autres viennent simplement la contempler et apprécient son architecture, ses décorations extérieures ou encore son remarquable chevet constitué d'un étagement de volumes de hauteur croissante. Orcival et sa basilique font inévitablement le bonheur des randonneurs qui trouveront là de quoi s'émerveiller et se ressourcer grâce aux nombreux points d'eau présents à proximité, ainsi qu'à la spécialité locale, la pâte de fruit à d'abricot !
2. L'orchidée sauvage d'Auvergne
Originalité de la flore auvergnate
Le nom d'orchidée évoque au grand public des plantes tropicales aux fleurs énormes de couleurs voyantes, mais il faut savoir qu'il existe environ 150 espèces d'orchidées indigènes en France, dont plus du tiers ont été recensées en Auvergne ! Alors, pour le curieux qui se promène à pied, c'est l'occasion de les chercher, et de les admirer. Et les cortèges d'espèces sont bien différents selon le milieu. Ainsi, Sur les coteaux calcaires de Limagne, on peut trouver près de 30 espèces différentes en Auvergne. D'autres, quant à elles, préfèrent les prairies humides d'altitude, comme l'orchis tachetée ou l'orchis de mai. Enfin, certaines préfèrent élire domicile en montagne, mais là, la floraison est pour un peu plus tard, en juin-juillet. Il est également bon de rappeler que de nombreuses espèces d'orchidées sont menacées par la réduction de leurs milieux, mais aussi par leur excès de popularité. Sur la cinquantaine d'espèces auvergnates, seules une vingtaine ne poseraient actuellement aucun problème quant à leur survie…
3. Les cascades d'Égliseneuve d'Entraigues
Au contact des plateaux du Cézallier, vaste étendue d'estives sur un plateau volcanique que certains viennent à comparer aux paysages écossais ou aux steppes de Mongolie, et des vallées où coulent ruisseaux à truites, Égliseneuve d'Entraigues est un authentique paradis auvergnat au charme évident. Village d'entre deux eaux, on trouve en son cœur de belles maisons aux toits d’ardoises bleues, traces d'un riche passé de village de marchands de toiles. Puis, légèrement au nord, encaissées dans un vallon et entourée par une végétation abondante de fougères et de hêtres, les promeneurs et baigneurs peuvent profiter des cascades d'Entraigues. L'une d'elle profite du ruisseau de Clamouze pour former une chute de 18 mètres de haut environ. Un lieu de passage incontournable offrant une pause fraîcheur parfois bienvenue, tout comme sa voisine, la cascade du Bois de Chaux.
4. Le lac de Servières
Avec ses eaux très pures et très claires, abritant trois herbiers protégés au niveau national, une tourbière riche pour sa faune et sa flore et des vestiges archéologiques liés au pastoralisme, le lac de Servières s'impose comme une invitation à la contemplation de la vie sauvage. Né d’une explosion volcanique, comme une large partie des lacs d'Auvergne, ses eaux affleurent le bord du cratère d'où s'échappe la Sioule. Toutes ses caractéristiques confèrent aujourd'hui à ce havre de paix une place de choix, aussi bien pour les pêcheurs venus séduire perches, gardons et truites arc-en-ciel, que pour les randonneurs qui se laissent séduire par cette ambiance reposante pour s'y détendre quelques instants après de longues heures de marche en plein cœur du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne.
5. Chamois, mouflons et marmottes
À la rencontre de la faune sauvage
Des monts du Cantal aux crêtes du Sancy, vous aurez la chance de rencontrer la marmotte, le chamois ou le mouflon au gré de de votre randonnée. Ces mammifères, tous indroduits, se sont bien acclimatés à la région. Vous remarquerez lar marmotte par son sifflement caractéristique donnant l'alerte aux autres membres de sa famille. Celle-ci se nourrit de végétaux divers et affectionne particulièrement les pelouses d'altitude, sur éboulis et pentes ensoleillées. Les mouflons mâles, eux, sont reconnaissables à leurs cornes spiralées. L'été, ils se regroupent sur les hauts pâturages comme le Plomb du Cantal ou le versant sud des monts Dore. Quand aux chamois, animal robuste et élancé, il fréquente les éboulis et les pentes abruptes en été. Dès l'automne, ils se regroupent à découvert pendant le rut et son alors aisément observables. Dans tous les cas, sachez faire preuve de discrétion et de patience, et respectez l'animal, son rythme et l'environnement dans lequel il évolue.
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Topoguide : GR® 30 - Tour des lacs d'Auvergne
GR @ccess :
Suggestion de rando : 6 jours entre Saint-Nectaire et le Mont-Dore
Suggestion de rando : 4 jours entre le Mont-Dore et Saint-Nectaire
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